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Sauvetage de l’équipage du Samho Jewelry par la marine sud-coréenne
2011-01-24
L’unité de la marine sud-coréenne Cheonghae a réussi brillamment à sauver l’équipage du cargo sud-coréen Samho Jewelry qui avait été détourné par des pirates somaliens le 15 janvier dans l’océan Indien. Les militaires sud-coréens ont neutralisé les pirates et libéré les 21 membres de l’équipage, parmi lesquels huit étaient sud-coréens, sans qu’aucun ne soit tué.
C’est le résultat d’une préparation minutieuse au niveau tactique. La Corée du Sud montre ainsi son engagement à ne pas laisser les pirates détourner les navires qui circulent au large du golfe d’Aden et dans l’océan Indien.
L’unité navale sud-coréenne Cheonghae fait partie de la flotte internationale qui patrouille dans ces eaux si dangereuses où les actes de piraterie sont légion. Elle avait déjà remporté des succès en mer, notamment en empêchant des navires d’être arraisonnés, mais c’était la première fois qu’elle lançait une opération directe de libération. La mission était donc naturellement très délicate puisque des vies étaient en jeu.
Cette zone est particulièrement stratégique, car elle est sur une route maritime importante pour les échanges commerciaux internationaux. C’est pour cela que les vaisseaux qui y passent sont la cible des nombreux pirates somaliens. Huit navires sud-coréens ont été détournés ces cinq dernières années, parmi lesquels le bateau de pêche Geummi 305, qui est toujours détenu par les pirates. Récemment, le pétrolier Samho Dream a été relâché après paiement d’une rançon élevée.
Dans le cas du Samho Jewelry, l’armée sud-coréenne a choisi de montrer sa détermination et de ne pas rester les bras croisés. Lors de cette opération, les forces spéciales sud-coréennes ont arraisonné le navire avec à son bord les pirates, à l’aide d’un destroyer et d’un hélicoptère, ne laissant aucun échappatoire aux pirates.
Le résultat est donc largement satisfaisant. Les sud-Coréens, ainsi que le reste de l’équipage, sont sains et sauf, tandis que les pirates vont aussi certainement être jugés. Cependant, la piraterie somalienne ne devrait pas s’arrêter pour autant, étant donné l’ampleur du phénomène et la situation de déliquescence tant politique qu’économique, dans laquelle se trouve la Somalie.
Le phénomène est peut être aussi du au pillage des ressources halieutiques par les chalutiers asiatiques, qui du fait de l'absence de marine nationale dans les eaux territorialement somaliennes ne se sont pas privés de se servir allègrement,tout çà au détriment des pécheurs somaliens poussés vers une piraterie d'autodéfense pour survivre du moins au départ.
ces pillages se poursuivent d’ailleurs dans pas mal de mers , un chalutier coréen braconnant avait d’ailleurs été capturé au large de l’Afrique occidentale . Afrique occidentale ou commence d’ailleurs à apparaître des actes de pirateries .
alors au lieux de traiter le problème en aval il serait plus judicieux de traité le problème en amont et d'envoyer les bâtiments de guerre contrôler les zones ou les chalutiers braconnent.
