Psy est engagé. La preuve, dans Gangnam Style, il tourne en ridicule la vie aisée des habitants de ce quartier huppé. Mais avant d'être une super-star mondiale et plus encore, il a mis les pieds sur un autre terrain, plus politique. Son passé a refait surface alors qu'il était invité pour le concert de Noël de la Maison-Blanche ce dimanche.
"Tuez ces putains de Yankees"
Comme le révèlent plusieurs médias, Psy a participé à deux reprises à des concerts de protestation en Corée-du-Sud. En 2002, il manifestait contre la présence de 37 000 militaires américains sur son territoire - en écrasant une maquette de char américain -, et en 2004 au sujet de la guerre d'Irak. Sur scène, il a chanté le titre Dear Americans, dont les paroles sont... éloquentes: "Tuez ces putains de Yankees, qui ont torturé des prisonniers irakiens". Malaise.
Avec la popularité qu'il connait, Psy tient aujourd'hui un discours bien plus policé. Le chanteur s'est excusé dans un communiqué ce vendredi, et a pu participer au concert de Noël - où il n'a pas chanté Dear Americans. "J'ai appris depuis qu'il y a des limites à ce que l'on peut dire, et je suis vraiment désolé du sens qu'on peut donner à ces paroles. Je m'excuse auprès de tous ceux qui ont été attristés par ces mots" écrit-il.
Un contexte plus général
A propos de cette affaire, le Washington Post rappelle le contexte politique de l'époque et l'importance de la protestation en Corée-du-Sud mais explique aussi l'histoire du titre. Dear Americans est une chanson d'un groupe de métal sud-coréen, N.E.X.T., ouvertement politisé. Ce qui n'est pas le cas de Psy. Lors du concert de 2004, organisé à l'initiative de plusieurs artistes populaires, nombreux sont ceux à avoir chanté ces paroles. Mais eux n'ont pas été cordialement invités à se dandiner à la Maison-Blanche.
"Tuez ces putains de Yankees"
Comme le révèlent plusieurs médias, Psy a participé à deux reprises à des concerts de protestation en Corée-du-Sud. En 2002, il manifestait contre la présence de 37 000 militaires américains sur son territoire - en écrasant une maquette de char américain -, et en 2004 au sujet de la guerre d'Irak. Sur scène, il a chanté le titre Dear Americans, dont les paroles sont... éloquentes: "Tuez ces putains de Yankees, qui ont torturé des prisonniers irakiens". Malaise.
Avec la popularité qu'il connait, Psy tient aujourd'hui un discours bien plus policé. Le chanteur s'est excusé dans un communiqué ce vendredi, et a pu participer au concert de Noël - où il n'a pas chanté Dear Americans. "J'ai appris depuis qu'il y a des limites à ce que l'on peut dire, et je suis vraiment désolé du sens qu'on peut donner à ces paroles. Je m'excuse auprès de tous ceux qui ont été attristés par ces mots" écrit-il.
Un contexte plus général
A propos de cette affaire, le Washington Post rappelle le contexte politique de l'époque et l'importance de la protestation en Corée-du-Sud mais explique aussi l'histoire du titre. Dear Americans est une chanson d'un groupe de métal sud-coréen, N.E.X.T., ouvertement politisé. Ce qui n'est pas le cas de Psy. Lors du concert de 2004, organisé à l'initiative de plusieurs artistes populaires, nombreux sont ceux à avoir chanté ces paroles. Mais eux n'ont pas été cordialement invités à se dandiner à la Maison-Blanche.