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Après cinq mois de silence, le leader nord-coréen, Kim Jong-il, a fait son grand retour sur la scène diplomatique en déclarant, vendredi 23 janvier, que son pays souhaite une dénucléarisation de la péninsule coréenne. Le "cher leader" n'était pas apparu en public depuis une attaque cérébrale, l'été dernier. Il s'est dit, vendredi, prêt à œuvrer avec la Chine pour faire progresser les négociations sur le démantèlement du programme d'armement nucléaire nord-coréen.
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"La République démocratique populaire de Corée est engagée en vue d'une dénucléarisation de la péninsule coréenne et espère vivre en paix avec les autres parties", a déclaré Kim, qui a reçu vendredi un émissaire chinois. "Nous ne voulons pas voir des tensions émerger dans la péninsule [coréenne] et sommes prêts à renforcer la coordination et la coopération avec la Chine et faire avancer le processus [de négociations] à six [pays] sans interruption", a-t-il déclaré, selon des propos rapporté par l'agence Chine nouvelle.

LE "CHER LEADER" RASSURE SUR SON ÉTAT DE SANTÉ

Kim Jong-il a tenu ces propos en recevant Wang Jiarui, chef du département international du comité central du Parti communiste chinois. Il s'agit de son premier entretien connu avec un responsable étranger depuis son attaque cérébrale présumée de l'été dernier. Les médias nord-coréens avaient auparavant précisé que l'émissaire avait remis à Kim une lettre de son homologue chinois, Hu Jintao.

Cette rencontre a eu lieu quelques jours après la prise de fonction du président américain Barack Obama, et pourrait, selon les spécialistes, être le signe que le régime reclus de Corée du Nord veut traiter rapidement avec la nouvelle administration de Washington sur le dossier nucléaire. La Chine conduit de laborieuses négociations sur le programme nucléaire nord-coréen qui regroupent, outre la Corée du Nord, les Etats-Unis, la Russie, le Japon et la Corée du Sud. Ce grand retour sur la scène diplomatique semble en tout cas montrer que le président nord-coréen a récupéré ses facultés et détient toujours le pouvoir à Pyongyang.

Reste plus qu'à se réunifier avec Le sud et addopter la démocratie .

burame a écrit:Pas sur que le nord ait beaucoup de choses à apprendre de la part du sud en terme de démocratie. Et je dis même pas ca en rigolant.

Yann a écrit:Faudrait voir à pas exagérer non plus...