Je ne suis pas très sûre de ce que je vais écrire, ce sont de vagues réminiscences, et tu dois connaître la majorité de ce qui va suivre, mais sait-on jamais.
On peut se faire faire un sceau n'importe où, les officines abondent. Les prix démarrent assez bas (10 000 wons dans mon souvenir), mais peuvent monter très haut suivant la matière du sceau (du plastique au jade) et la taille (d'un bâtonnet de cinq centimètres de long avec le diamètre d'une pièce d'un centime d'euro, à beaucoup, beaucoup plus gros.)
Le dessin est fait en cinq minutes à l'ordinateur, avec un logiciel spécial qui prend les trois syllabes du nom (en hangeul ou en sinogrammes) pour les mettre dans une forme ronde ou carrée, voire ovale (on choisit ce qu'on veut.) On peut aussi apporter son propre dessin en fichier informatique.
Ensuite, une petite machine automatique reporte le dessin sur le sceau. Ça prend... environ 5 mn.
Le pack comprend le sceau + un étui. L'encre (une pâte rouge un peu collante) est à disposition dans nombre d'administrations (banque, poste, etc.) même si on peut bien sûr l'acheter soi-même.
Traditionnellement les sceaux étaient taillés à la main. Cette méthode, quand on en a les moyens, est préférée parce que les petites imperfections d'un travail manuel rendent le sceau véritablement unique.
C'est très important, parce que nombre d'administrations réclament l'apposition d'un sceau sur tout document officiel. Il faut donc qu'il soit difficilement reproductible, comme une signature.
Les sceaux de particuliers sont souvent assez petits, et plutôt ronds ou ovales.
Les administrations et les entreprises elles-mêmes possèdent chacune leur propre sceau. Il est carré, énorme (à partir de 4 cm de côté ?), et très souvent en sinogrammes sigillaires (les ancêtres des sinogrammes actuels) disposés de façon recherchée. C'est le grand chic, d'avoir un sceau en sinogrammes sigillaires, et je pense qu'il faut faire appel à un spécialiste pour en tracer le modèle.
Après, il y a les sceaux d'artistes, qui effectivement sont plus souvent carrés, et un peu plus gros que les sceaux de particuliers. Généralement les artistes disposent de plusieurs sceaux, mais n'en utilisent que deux qu'ils choisissent en fonction de leur inspiration du moment.
L'un est rouge et l'autre noir, l'un comporte la signature et l'autre... je ne sais pas trop (une maxime poétique ?)
Ils servent à équilibrer la composition du dessin, et leur disposition sur la page peut donc varier, ainsi que leur taille, mais il est assez rare qu'ils soient aussi gros que les sceaux des administrations et entreprises.
J'espère ne pas avoir raconté trop de bêtises (corrigez-moi) et que c'est bien ça que demandait ton amie.