J'habite en Coree, j'ai plus besoin d'acheter sur Yesasia (qui m'avait toujours fait payer des frais de port).
Perso j'ai jamais payé de frais de port sur yesasia. C'est vrai qu'il y a un montant minimum à atteindre mais je commande pas souvent et généralement deux ou 3 CD suffisent pour ne pas les payer...
Après, je suis assez collectionneur alors le support physique, ben j'aime bien l'avoir (surtout quand il est un minimum travailler). Mais c'est vrai que je ne l'utilise pas en tant que tel... C'est bien plus pratique d'avoir tout ses albums sur son ordi (ou son balladeur mp3) que de devoir changer de CD et d'être du même coup obliger de n'écouter qu'un CD à la fois. Là dessus, c'est clair que le format CD est un peu dépassé. Et c'est aussi je pense un facteur qui pousse au téléchargement.
Mais après il y a des plateformes qui existent, elles sont pas exaustives mais bon y a des solutions. Mais quand d'un coté tu sais que tu peux avoir la même chose et plus sans chercher la bonne plateforme et sans rien payé, et ben l'utilisateur moyen il a choisi. Et ça ça restera valable quel que soit le prix d'un album. Entre télécharger gratos et devoir donner son numéro de CB pour payer même 1€ les 1000 mp3, les gens préfèrerons toujours le téléchargement gratuis (sauf s'il y a effectivement la peur de la repression, et encore, on trouvera des moyens de les contourner (mais le petit utilisateur moyen il aura peut-être peur et prendra pas le risque)).
Dans l'absolue, les fichiers informatiques et dans le cas présent les oeuvre culturelle (musique, vidéo) ne sont pas des biens rares comme peuvent l'être les ressources naturelles. Ces fichiers peuvent être copier et dupliquer à l'infini. A partir de ce constat, le modèle économique actuel, basé pour des biens rares (il n'y avait que ça qui existait jusqu'à il y a pas si longtemps) ne tiens plus debout. Mais le problème c'est qu'il n'existe pas encore de modèle économique viable dans une société capitaliste pour des produits non rare. Alors les majors s'accrochent à vouloir contrôler la diffusion des oeuvres pour continuer à les faires vivres en tant que bien rare.
Je disais qu'il n'y a pas de modèle économique pour des bine non rare. C'est pas tout à fait vrai. Diffuser gratuitement du contenue peut en fait générer du CA. Que ce soit via des pubs placer sur des sites de téléchargement (encore faut il que les gens viennent télécharger sur ces sites et non ailleurs), ou en augmentant la renomé d'un artiste, on peux ensuite vendre des produits dérivé, des places de concert et se servir de l'image de l'artiste. Mais pour que ça devienne rentable, il faut avoir déjà atteint un certain niveau de reconnaissance et même là, c'est moins rentable que le modèle actuel (d'ou les réticence des majors). On peut aussi imaginer un système basé sur des dons. Mais changer complètement de modèle économique c'est remettre en question tout le milieu musical que ce soit les grosses boite mais aussi la façon de travailler, de promouvoir les artistes et enfin de compte ça aura aussi un impacte sur la découverte et la perçé de nouveaux talents. (il y aura peut-être moins de place donc moins d'artistes, suivant le modèle, si le pouvoir reste dans les grandes boites on risque de voir moins de prise de risque, plus de commercial - mais peut-être plus de musiciens amateurs qui ne vivent pas de la musique ?)
AMHA le système tel qu'on le connais est déstiné à mourir, même si on le maintient artificiellement en vie un temps. Après quelle est la meilleur solution, vers quoi on se dirige, ça...
- Daegann -